Réflexions sur le virus de la grippe espagnole.
Bonjour, voici une traduction d'un article provenant de la revue nature spécialisée dans le journalisme scientifique. mon anglais n'est pas au top mais avec un bon translate, et un peu de souvenir, je pense que le texte original n'est pas trop "abimé".
Le virus de la grippe espagnole a été recrée. Nous l'avons lu dans un article précédant. J' attire votre attention qu'il s'agit non plus d'une création de la nature mais bien d'une création de l'homme qui volontairement fait naitre une seconde fois l'une des maladies les plus mortelles qu'il soit.
Les informations qui nous sont délivrées parlent toutes que ce virus tueur pourrait nous aider à empêcher une autre pandémie (H5N1). (Ou il pourrait déclencher en déclencher une)
Pesons donc les arguments afin d'en déterminer le pour et le contre.
Il est admis par les scientifiques que le virus de la grippe espagnole pourrait tuer à nouveau 50 millions de personnes, mais ces derniers l'ont fait revivre. Le but de ce travail semble être motivé par la compréhension de l'origine de sa naissance et de la raison de son haut pouvoir pathogène. ces informations une fois obtenues pourraient être interprêtées pour le H5N1 dans la conception de vaccins et dans ses règles de transmission.
Néanmoins, et c'est nouveau par rapport aux informations de hier, d'autres scientifiques se sont montrés inquiets par rapport aux dangers multiples occasionnés par cette nouvelle création d'un virus reconnu comme mortel pour l'homme.
Un expert en matière de biosecurité a indiqué que la Nature pourrait reprendre ses droits et que le virus pourrait échapper à tout contrôle. (Dans ce cas là, il serait bien évident que la situation serait grave)
La publication de cette information sur le virus de la grippe espagnole pourrait faire naitre des envies malsaines à n'importe quel groupe bioterroriste. Jeffery Taubenberger de l'institut de pathologie des forces armées à Rockville, dans le Maryland, est l'auteur d 'une étude préparatoire dans laquelle il est précisé que ces recherches sur ce virus mortel son nécessaires et que les risques sont bas. La page 889 donne des détails des trois gènes finaux. Une information obtenue est que le virus de 1918 provient d'un hote humain infecté par des oiseaux. En revanche, les virus qui ont causé les pandémies de grippe de 1957 et 1968 ont surgi quand des virus de grippe humains et aviaires ont infecté la même personne en même temps, permettant à leurs gènes de se mélanger. (très intéressant, cela rejoint un article d'un professeur de virologie de STRASBOURG, présent dans ce blog)
Le virus de 1918 diffère de manières importantes aux virus actuels de grippe humaines, il est nettement plus virulent. A titre d'exemple, son pouvoir pathogène présente après 4 jours d'infection une multiplication de 39.000 fois des particules du virus présentes dans les poumons des animaux par rapport à un virus grippal actuel.
Ces études suscitent des craintes d'autres chercheurs. Cet ancien virus ayant disparu de notre monde, ou du moins, ne s'étant plus produit depuis 1918, représente peut-être l'agent le plus efficace maintenant connu contre la grippe aviaire. Par contre, ce serait extrêmement dangereux s' il s'échappe, et il y a une longue histoire de virus s'échappant. Il y a toujours un risque significatif. En effet, le risque zéro n'existe pas. Il peut s'agir d'un incident permettant à ce virus de contaminer la population, du vol par "un employé contrarié, dérangé ou extrémiste de laboratoire". Et il y a également le danger qu'une nation hostile pourrait reconstruire sa propre version du virus, précisant que n'importe lequel de ces scénarios pourrait avoir comme conséquence un grand nombre de décès.
Donc, pour conclure, si la nature comme le dit à la fin cet article, est une bioterroriste, est il nécessaire que des scientifiques fassent renaitre un monstre si dangereux pour l'humanité en affirmant qu'ils agissent pour sauver le monde d'une future pandémie ?, pour moi, le jeu n'en vaut pas la chandelle.