Les élevages ne survivraient pas à un nouveau confinement.
La Coordination estime représenter deux millions de personnes, impliquées dans des élevages ou activités de loisir, dont elle chiffre à 2,5 milliards d'euros le poids économique.
Dans le nord, selon Gérard Coquerel, de la Fédération des coqueleurs, "les petits cafés de villages qui abritent les gallodromes sont en train de crever à cause de l'annulation des combats de coqs".
"Aujourd'hui, on n'est plus dans la panique et il est temps de préparer des mesures qui puissent tenir dans la durée", a fait valoir Charlotte Dunoyer, de la Fédération nationale des chasseurs. Elle assure que si les mesures appliquées à l'Ain cet hiver devaient être prises en Sologne, en pleine saison de chasse, elles priveraient la région de 7 millions d'euros de revenus par week-end.
"Nous sommes des parents et des grands-parents responsables, a insisté Alain Collot, de l'Association des éleveurs d'ornement. Nous comprenons que nous devons nous adapter, mais nous demandons qu'on ne prenne pas de mesure disproportionnées".
Note ryback: Je comprends cette inquiétude mais comment peut on éviter que ce virus ne se propage dans les élevages lors des éventuels contacts entre faune sauvage et volailles domestiques si on ne procéde pas au confinement ? Pas très évident ....... Cette année, nous avons peut être eu de la chance et les services vétérinaires étaient bien présents: Quelles seraient les conséquences pour les élevages français si notre territoire n'est plus reconnu indemne du virus pendant une longue période ? Non, décidemment pas très évident ............